Le burn-out est une sorte de dépression « accélérée », liée à une suractivité, un épuisement généralisé tant au niveau personnel (burn-out maternel des « trop bonnes mères » qui s’imposent, par devoir et exigence de perfection inconsciente, un surcroît de tâches ménagères, et d’obligations familiales et parentales …), qu’au niveau scolaire (étudiant) ou professionnel (burn-out professionnel).
Le burn-out professionnel est un véritable fléau actuel : le travail peut devenir, pour certaines personnes très investies, courageuses, consciencieuses, et dévouées pour les autres, une véritable aliénation au lieu d’être un facteur d’épanouissement.
Le burn-out est reconnu comme maladie professionnelle en tant que « syndrôme d’épuisement professionnel ».
Dans les cas extrêmes, le burn-out peut conduire au suicide.
Aujourd’hui, la personne qui travaille est souvent soumise à une pression croissante, parfois pernicieuse, insidieuse et perverse d’un management déconnecté de la réalité, hyper-hiérarchisé, dévoyé aux seules fins de la sainte Productivité, qui sait vous faire croire que c’est vous qui êtes incompétent et inadapté au système. Pression, compétition entre collègues, harcèlement moral à type d’humiliations, de critiques incessantes, charge de travail excessive (ce n’est jamais ni assez ni assez bien) ou absence de travail, peur de perdre votre emploi, détruisent progressivement l’estime de vous-même, faussent toutes vos perceptions, vous font accepter l’inacceptable, supporter l’insupportable et créent une confusion qui peut vous mener à l’abîme si vous ne réagissez pas d’urgence à ce cercle vicieux.
Généralement, le corps a donné des signes qui auraient dû alerter mais qui ont été niés, avant d’être comme anesthésiés, au nom de certaines croyances ou valeurs qui paraissent morales et justifiées comme : il faut « bien faire son travail », « être un bon employé consciencieux qui ne s’arrête jamais, ne compte pas ses heures », « être un bon père qui rapporte de l’argent à la maison », « c’est normal ; tout le monde travaille comme ça dans ma société », « je ne veux pas passer pour un(e) fainéant(e) » etc…
Ces signes sont les révélateurs que les limites physiques, psychiques, émotionnelles, nerveuses ont été atteintes : fatigue nerveuse, irritabilité, angoisse et anxiété, insomnies, mal-être ( boule au ventre, gorge serrée, maux de dos et autres douleurs articulaires ) , pleurs sans raisons apparente, perte de joie, manque d’intérêt, plus d’envies, désinvestissement de la vie familiale, amicale, des loisirs etc.
Dans le meilleur des cas, ces signes ont fait consulter et le médecin a proposé une prise en charge qui peut inclure une thérapie brève.
L’hypnothérapie a une place de choix dans l’accompagnement des personnes qui souffrent du burn-out.
L’hypnose permet :
L’hypnose s’adresse par la suggestion à notre part inconsciente qui souhaite notre bonheur et notre épanouissement. Elle permet d’ouvrir de nouvelles perspectives positives à notre subconscient qui délaissera d’autant plus facilement ses vieilles croyances bloquantes et toxiques et ses excès de zèle qu’il se sentira en sécurité et validé pour le faire.
L’hypnose permet d’apprivoiser le mental et de dépasser les résistances au changement liées à des peurs de l’inconnu en lui montrant que c’est déjà connu à l’aide de souvenirs ressources où l’on s’est déjà adapté à un changement. Elle montre au subconscient qu’il a appris de chaque expérience traversée et qu’il n’est pas démuni mais riche d’enseignements disponibles dans sa mémoire.
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